Hypocrisie dans le cinéma populaire

Hypocrisie dans le cinéma populaire

Dans une de mes vidéos, j’avais abordé les représentations filmiques des hommes victimes de violences intimes et des femmes qui en sont coupables. C’est une violence montrée comme banale, anodine ou risible. Quand elle est traitée avec sérieux, c’est premièrement extrêmement rare, et surtout ce n’est pas forcément bien fait.

En réaction à mon propos, beaucoup de femmes s’étaient offusqué de mes positions. Tout ça ne serait que de la faute du patriarcat et des hommes et je devrais arrêter de montrer la responsabilité du féminisme dans cette situation parce que c’est tout que des méchants mensonges. Toujours le même refrain. Comme si subitement la parole des “concerncé.e.s” n’avaient plus d’importance… Aujourd’hui, nous allons revenir sur ce sujet en prenant en exemple des cas plus récents.

Henry Cavill

L’acteur, qui avait déjà confessé craindre de draguer une femme suite à #MeToo au risque d’être la cible d’une fausse accusation de viol, est régulièrement la victime de harcèlement sexuel en public et en privé de la part de journalistes et collègues actrices. Certaines n’hésitent pas à lui caresser le torse. Les sous-entendus sont lourdingues, répétés et non-consentis. Il est clairement mal à l’aise et il s’en était déjà plaint en 2016, reprochant aux femmes leur hypocrisie (« double standard »).

Comme pour Les Simpson qui montre joyeusement Marge violer Homer, ou encore Amy Schumer qui se vante d’avoir violé un homme à une conférence féministe de la MS. Fondation pour ne citer que ces deux exemples : c’est devant nos yeux, les femmes ne s’en cachent même pas, c’est juste qu’on trouve ça normal.

Dans une autre vidéo, je présentais la réflexion suivante : Si toucher la poitrine d’une femme relève de l’agression sexuelle et si regarder avec insistance la poitrine d’une femme relève du harcèlement sexuel, alors en quoi un décolleté ne serait pas de l’exhibitionnisme ? Ce serait comme un homme qui mettrait en valeur ses parties intimes (son érection par exemple ou simplement son pubis tel qu’illustré ci-dessous) et qui aurait en plus le culot de s’offusquer qu’on y jette un œil. La réponse à cette question était que c’est l’intention de l’agresseur qui compte. Toucher une main avec des intentions sexuelles relève aussi de l’agression sexuelle, quand bien même aucune partie anatomique sexuelle n’est impliquée. Idem pour un regard. Soit, mais dans ce cas, en quoi tout ce que subit Cavill ne relèverait pas du harcèlement sexuel et de l’agression sexuelle puisque le caractère sexuel est indéniable ? Sommes-nous alors prêts à juger ces actrices et journalistes comme des perverses délinquantes sexuelles ?

Wonder Woman

Dans la même veine, prenons l’exemple du film Wonder Woman 1984. L’héroïne a perdu son amourette il y a maintenant 75 ans et grâce à une relique magique, elle parvient à invoquer son défunt béguin, mais dans le corps d’un autre homme. Cet homme – qui ne sera même pas nommé – est comme vous et moi, à ceci près qu’il est dépossédé de son corps. Bien qu’empruntant l’apparence de cet homme insignifiant, le prétendant de Diana parvient à faire comprendre à cette dernière qui il est et ils entreprendront des relations sexuelles avec ce corps appartenant à un homme qui ne consent pas. C’est par définition un viol par surprise. En quoi n’est-ce pas de la culture du viol ?

Wonder Woman est une icône féministe, le film est féministe, il est réalisé par une femme et à destination des jeunes femmes. Pire, la réalisatrice persiste et signe !

Thor

Plus récemment, c’est Thor qui est la cible de la perversion féminine. Ce dernier, enchaîné, se voit dénudé par Zeus devant une cour de femelles visiblement en chaleur (les comportements qu’elles arborent ne sont pas dignes d’être humains civilisés, alors, à l’instar de BalanceTonPorc, je me permets de les nommer comme il se doit, c’est à dire en relevant la bestialité dont elles font preuve). Imaginez la panique morale féministe si une femme, enchaînée en public, se voyait dénudée contre son gré, et ce, agrémenté de commentaires salaces et d’hommes (dont son intrigue amoureuse qui se demande s’il faut l’aider ou la mater à poil, avant de répondre par la négative). Pire, que tout ça soit montré avec une intention comique.

À noter que ce n’est qu’un trailer et que la scène entière ainsi que son contexte ne sont pas encore dévoilés. Néanmoins, dans le même contexte, ce simple trailer aurait suffit à faire scandale et à nourrir moult articles fustigeant le patriarcat et le “male gaze”.


4 réponses à “Hypocrisie dans le cinéma populaire”

  1. Bonjour Osalnef,
    Je suis ravi d’avoir enfin trouve’ un site web qui nous defende nous les hommes contre cette pollution feministe.
    C’est de plus en plus mediatise, explicite et tout le monde participe a le propager!! On en parle souvent avec des amis quand on voit ces films qui veulent mettre une femme en heroine, sans doute par la pression de la societe qui devient de plus en plus gouverne’ par les femmes.
    Ce site est une vraie benediction et l’espoir que l’homme en tant que tel n’est pas finis!
    Je serai ravi de pouvoir converser.
    Alexandre

  2. Bonjour,
    “on” ose enfin parler du contre-productif féminisme exacerbé. On ne sait vraiment plus quoi dire sur le sujet féminin sans être taxé de macho et je ne sais quoi d’autre.
    J’ai l’impression que certaines se servent du mouvement “féministe” pour se venger je ne sais trop de quoi, peut-être de notre différence…

    Merci pour ce site que je vais consulter plus régulièrement.

    Alain

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