Introduction à l’anti-féminisme (Partie III) : La victimation des hommes

Introduction à l’anti-féminisme (Partie III) : La victimation des hommes

Le sommaire et la présentation de cette série d’article est consultable ici : Introduction à l’anti-féminisme
Les articles sont disponibles en version audio ici : Lectures audio des articles
L’intégralité du propos sera consultable en livre à partir du premier trimestre 2021. Cet article représente environ 20% du deuxième chapitre et 75% du propos relatif aux estimations des violences.


Préambule

Cet article sera un aperçu de la victimation des hommes. Il a surtout pour but de vous montrer à quel point son ampleur est sous-estimée, pas d’en faire un exposé exhaustif.

Malheureusement, la première réaction qu’on reçoit est de la méfiance. On nous soupçonne – voire nous accuse frontalement – de (souhaiter) minimiser la victimation des femmes ou leur oppression. Il est même probable que c’est ce que vous pensez déjà ou que des personnes ont préféré ne pas cliquer sur l’article de peur de faire face à un tel discours. Rassurez-vous, il ne sera aucunement question d’une telle chose.

Nous allons montrer que le pourcentage d’hommes parmi le total de victimes est largement sous-estimé (violences conjugales et sexuelles). Dans ces deux cas, jamais – et j’insiste là-dessus – nous ne diminuerons le nombre de femmes victimes. À vrai dire, on augmente même leur nombre absolu. Le but est de corriger des biais pour élaborer une représentation plus fidèle de la réalité. Augmenter le pourcentage d’hommes ne signifie en rien réduire le nombre absolu de femmes victimes.

I) Violences conjugales et sexuelles

Il existe plusieurs sources fournissant une estimation du nombre de victimes ainsi que le ratio d’hommes parmi les victimes. Les plus citées sont le 39 19 – Violences Femmes Info (VFI), les forces de l’ordre (Police et Gendarmerie) ainsi que l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONDRP) désormais remplacé par Interstats (SSMSI). Pour des raisons de précision, nous ne regarderons que les données portant sur les 12 ou 24 derniers mois lors du sondage.

Estimation des violences conjugales

Selon la source féministe militante, le nombre d’homme serait d’un peu moins de 10%. Pour la gendarmerie, autour de 18% plutôt. Le chiffre présenté par le SSMSI est encore supérieur. Il serait de 33% au minimum pour les violences physiques uniquement et 28% toutes violences confondues (moyenne sur les années 2011 à 2018). Au total, ce serait plus de 80 000 hommes qui seraient battus et/ou agressés sexuellement par leur conjointe chaque année.

Estimations des viols et violences sexuelles

Les estimations sur les viols et violences sexuelles sont encore plus délicates à obtenir et estimer. Selon la Gendarmerie et les sources féministes militantes, on atteindrait au maximum les 10%. Le SSMSI distingue violences au sein du couple et hors-ménage. Pour les violences sexuelles hors-ménage, les hommes représentent 23% des victimes (41 000/an). Ils représentent 29% des victimes de viol hors-ménages (14 000/an) et 19% des viols en incluant les tentatives (14 000/an). Tous viols confondus, ils représentent au moins 19% des victimes (15 000/an) et 16% si on inclus les tentatives de viol.

Assez étrangement, il semblerait que toutes les tentatives de viol sur un homme soient réussies, puisque littéralement aucune tentative de viol sur un homme n’est présente dans les chiffres du SSMSI. Malheureusement, cette singularité fort étrange n’est à aucun moment relevée par le Service Statistique du Ministère. Cette étrangeté peut signifier plusieurs choses :

  • Il y a un sérieux problème dans la méthodologie concernant les hommes victimes. Celle-ci n’est certainement pas adaptée à leurs cas.
  • Le contexte sociétal ne permet pas d’estimer avec une fiabilité suffisante le cas des hommes qui est alors dramatiquement sous-estimé dans l’absolu, mais aussi relativement aux femmes.
  • Les hommes sont plus à risque puisque chaque tentative de viol hors-ménage qui leur est destinée est réussie et ont deux fois plus de chances d’aboutir à un viol au sein du ménage.
  • Des chiffres ont été perdu en chemin.

On retrouve pour les violences sexuelles le même ordre de grandeur que pour les violences conjugales. Les hommes représenteraient entre 1/5 et 1/4 des victimes.


Les données de l’enquête VIRAGE menée par l’Ined ne seront pas prises en compte pour des raisons méthodologiques. La méthodologie est pensée pour la victimation féminine ainsi que l’enquête plus généralement. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Pour les viols, elle estime à 2 500 le nombre d’hommes (contre 52 500 femmes) en sachant qu’être forcé à pénétrer sa conjointe n’était pas considéré comme un viol. Ce chiffre n’a donc strictement aucune valeur. Toutes violences sexuelles confondues, les hommes représenteraient 25% des victimes envions (197 000). Bien que les chiffres absolus absolus diffèrent totalement de ceux de d’Interstat, le ratio reste sensiblement le même.

II) Biais des estimations

Au-delà du cas étrange des tentatives, ces chiffres sont soumis à énormément de biais dans l’absolu, mais aussi si l’on essaie de mesurer la répartition genrée des victimes.

Taux de conscientisation

Conscientiser sa propre victimisation est très délicat. Murielle Salmona (Mémoire Traumatique et Victimologie) l’a théorisé en parlant de « Mémoire Traumatique ». Ce sont des souvenirs de l’acte qui resurgissent des années après l’acte en lui-même. Ceci se manifeste notamment lorsque les femmes victimes appellent le 39 19 ou tout autre numéro d’appel : plus de la moitié précise en premier lieu qu’elle n’est pas sûre que ce qu’elle a subi constitue réellement un viol. C’est un phénomène très rependu. Tout le monde est concerné, hommes comme femmes, enfants comme adultes. Cependant, vu le contexte sociétal, on peut sans crainte présumer que la difficulté à conscientiser l’acte est un bien plus délicate pour les hommes (adultes de surcroît) et/ou quand le coupable est une femme.

NDLR : J’insiste très fortement sur le fait que ça n’amoindrit en aucun cas la victimisation d’une femme ou la victimation des femmes en général, ni les obstacles qu’elles rencontrent pour conscientiser ce qu’elles ont subi.


Je n’ai malheureusement jamais trouvé d’estimation au sujet des violences conjugales, mais au fond, peu importe. Tout le monde est d’accord sur ce sujet : les hommes ont bien plus de mal à le conscientiser. On devrait donc garder ça en tête quand on en parle.

Pour le cas des violences sexuelles, Widom & Morris (1997) estime que les hommes le conscientiseraient 4 fois moins que les femmes et aussi qu’ils mettraient beaucoup plus de temps à le conscientiser.

Taux de non-réponse

Lors de ces sondages, certains sondés stoppent le questionnaire prématurément. La plupart du temps, c’est lié à une mauvaise utilisation du support de réponse (une borne informatique) ou bien une incompréhension des questions (pour les immigrés notamment). Cependant, l’ONDRP signale une nette hausse de la non-réponse quand les questions sensibles débutent. Selon l’ONDRP, c’est un indicateur clair d’une sous-estimation de la victimation réelle. Ce n’est en effet pas simple de répondre à ce genre de question quand on est concerné.

« En moyenne chaque année, 16% des personnes devant répondre aux questions portant sur les violences physiques et/ou sexuelles subies dans le ménage refusent de répondre, répondent ne pas savoir ou bien interrompent l’enquête. Au regard du contexte particulier lié à ces violences, une question arrive à la fin du questionnaire, qui n’est posée que si l’enquêté n’a déclaré aucune violence au sein de son ménage, permet aux victimes qui n’auraient pas pu ou voulu déclarer ces violences de le faire (sans apporter de détail sur les violences). Depuis 2008, cela concerne en moyenne 324 000 personnes de 18 à 76 ans lors de chaque enquête. »

« Victimation 2016 et perceptions de la sécurité – Résultats de l’enquête Cadre de vie et sécurité 2017 », ONDRP

Maintenant rappelez vous que selon l’ONDRP/SSMSI, les hommes représentent au moins 1 victime sur 4. Si on contrôle le taux de non-réponse des sondés (2,5x plus d’hommes que de femmes sur ces questions spécifiquement), on tombe sur une estimation de 40 à 45% d’hommes parmi les victimes.

NDLR : Le ratio genré de cette non-réponse n’est disponible que pour dans le rapport 2007. Peut-être que ce chiffre diffère pour les autres années, mais c’est fort peu probable.

Taux de plainte

On entend régulièrement que le taux de plainte des victimes de violences sexuelles et conjugales est de l’ordre de 10%. Ce chiffre est à comparer avec les taux habituels oscillant entre 25 et 30% pour les atteintes physiques hors-ménage, et 18-50% pour les différents types de vols, escroqueries et vandalisme. Mais en réalité, ce chiffre est un tout petit peu plus complexe. Pour les femmes, on dépasse les 10%. Pour les hommes, le taux de plainte oscillent autour de 3% environ, soit plus de 3 fois moins que le taux de plainte des femmes.

Maintenant rappelez-vous que selon la gendarmerie, les hommes représentent 18% des victimes de violences conjugales. Si on contrôle le taux de plainte des victimes (3% pour les hommes contre 10% pour les femmes), on trouve une estimation minimale de 40% d’hommes parmi les victimes.

III) Les cas de viol

L’estimation des viols est certainement la plus délicate, d’autant plus pour les hommes victimes. La reconnaissance du viol d’un homme n’est pas si vieille (1980.). Celle d’un homme violé par une femme est encore plus récente (2018). Les définitions et questionnaires ne sont absolument pas adaptés à la victimation masculine. Je fais ici référence aux victimes dites ‘forcées à pénétrer’. C’est-à-dire quand un homme se voit contraint de pénétrer une autre personne (sa conjointe typiquement).

En Justice

Du fait de la non-reconnaissance légale d’un tel viol, la non-prise en compte de l’amendement légal par le système judiciaire ainsi que la quasi-impossibilité pratique de condamner un tel acte, les chiffres issus de la Police, de la Gendarmerie ou de la Justice ne sont pas recevables. Ils ne sont aucunement fiables. Quid des numéros d’appel aux victimes ?

Les numéros d’aide

Les numéros d’appel sont expressément destinés aux femmes victimes. Nous parlerons du rapport qu’entretien le féminisme avec la victimation masculine plus en détails dans le cinquième article. Gardez simplement en tête qu’on ne peut se baser sur une source s’intitulant « Viol Femme Information » ou bien « Violences Femmes Infos » pour estimer le nombre victimes sur la base des appels reçus. Selon la même méthodologie, près de 100% des victimes de violences conjugales sont des hommes (source : SOS Hommes Battus). Ce serait ridicule. Il ne nous reste qu’un type de source : les sondages nationaux.

Les sondages nationaux

Même les sondages nationaux ne sont absolument pas fiables. Pour le faire comprendre, je n’ai d’autre choix que de me tourner vers l’outre-Atlantique. Le CDC a publié quatre sondages nationaux entre 2010, 2011, 2012 et 2015. Ces quatre sondages incluaient expressément les cas ‘forcés à pénétrer’. Pour vous résumer les résultats : en considérant qu’une personne forcée à pénétrer sexuellement une autre personne est une victime de viol, alors il y a autant d’hommes violés que de femmes. Purement et simplement. En 2010 et 2011, il y avait autant de femmes que d’hommes. En 2012, il y avait légèrement plus d’hommes que de femmes, et inversement en 2015, il y avait un peu plus de femmes que d’hommes.

NDLR : Les résultats des rapports du CDC ont été critiqué. J’ai préféré ne pas aborder ces critiques. Pour faire court, une simple relation sexuelle alcoolisée pouvait être considérée comme non-consentie en théorie. La critique est valide, mais ne change pas le ratio d’hommes puisque selon le rapport de 2015 (les autres ne l’ont pas mesuré), ces cas concernent 78% des viols masculins contre 69% des viols féminins. Donc on pourrait critiquer les chiffres absolus via cette approche, mais pas les chiffres relatifs.

Pourquoi ces sondages plutôt que les autres ?

Premièrement parce qu’ils incluent expressément les cas dits ‘forcés à pénétrer’. Ensuite, parce qu’à l’époque des trois premiers sondages, l’inclusion des hommes violés par la loi était débattue aux USA. Il y avait donc une sensibilisation passive (en plus de l’inclusion explicite du sondage). Ces discussions ne se tenaient plus lors du dernier sondage et c’est sans surprise celui qui présente un ratio d’hommes le plus faible, mais aussi un nombre absolu d’hommes le plus faible. Pour 2015, le CDC trouve un chiffre s’élevant à 1 484 000 femmes victimes de viol, chiffre similaire à la moyenne des trois précédents sondages (1 557 000). En revanche, pour les hommes, on passe d’une d’une moyenne de 1 634 000 hommes victimes de viol à 827 000. Soit 2 fois moins.

Sachez que pour ce sondage, même en gardant ces chiffres et en excluant les cas de viols alcoolisés qui font débat, on observerait toujours entre 25 et 30% d’hommes parmi les victimes, soit 179 000 hommes. Si on est capable de militer pour l’écriture inclusive et pour renoncer à la dualité Femme/Homme au nom de personnes dont la proportion serait de moins d’1% de la population, je pense qu’on peut être aussi inclusif pour les hommes victimes.


En raison du sophisme du « ça s’annule » abordé dans le précédent article, il me paraît impératif de préciser que ces hommes ont été violés à 80% par une femme (79,2% pour les cas “forcé à pénétrer” et 83,6% pour les relations sexuelles sous coercition).

Encore une fois, j’insiste lourdement sur le fait que ce que je viens de dire ne diminue en rien la victimation féminine. On augmente simplement le nombre de victimes – masculines comme féminines – mais il y a bien plus de victimes masculines qui sont d’ordinaire mises de côté à ce sujet, d’où cette augmentation disparate.


Si le sujet vous intéresse, vous trouverez en la vidéo suivante plusieurs informations et explications supplémentaires :

Conclusion

Le message de cet article est précisément celui-ci : il faut arrêter de discriminer les victimes, quelle que soit leur prévalence présumée ou réelle. Toute compétition à ce sujet est malsaine. Point. Il s’avère que le nombre absolu d’hommes victimes ainsi que le ratio d’hommes parmi les victimes a de grandes chances de contredire la position féministe. C’est dommage pour le féminisme, mais c’est comme ça. Il faut l’admettre, on parle de sujets graves (au-delà que c’est censé être un comportement à avoir que d’admettre avoir tort et réviser sa position en conséquences). Pour en avoir le cœur net, il faut indifférencier les victimes, sensibiliser tout le monde et aider tout le monde. C’est aussi ça, déconstruire le patriarcat. Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, discriminer parmi les victimes est purement immoral et dans le cas du féminisme, clairement hypocrite.

Au-delà de l’opposition féminisme et anti-féminisme, je pense qu’il est primordial de se mettre d’accord sur ce sujet précisément. Même si le féminisme a présenté la victimation féminine comme argument appuyant la légitimité et validité des combats féministes, en réalité, tomber sur un point d’accord au sujet de la victimation masculine qui serait comparable à la victimation féminine ne pourrait permettre de réfuter de près ou de loin le féminisme. En revanche, observer chez les féministes une révision de leur position séculaire serait une preuve de réelle remise en question comme on n’en voit qu’en sciences.

Que vous soyez en accord avec les estimations présentées dans cet article ou pas, personne ne peut nier que l’aide apportée aux hommes est de manière disproportionnée lacunaire. Le but est surtout de mieux répartir les aides et de montrer qu’il n’y en a pas assez, mais aussi qu’il faut établir de meilleures estimations et méthodologies que ce que nous avons à disposition. Les chiffres présentés ici n’ont pas grande valeur non plus. Ils n’aspirent pas à estimer correctement le nombre de victimes, mais à montrer qu’il est nécessaire de modifier l’approche féministo-patriarcale que nous avons des violences sexuelles et conjugales, de la victimation ainsi que de l’aide aux victimes.

Si à partir de demain, on ne genre plus l’identité des victimes ni des coupables, qu’on établit une méthodologie uniformisée et adaptée à toutes les victimes et tous les coupables, et enfin qu’on sensibilise les hommes autant que les femmes, alors on pourra commencer à comparer la victimation masculine et la victimation féminine de manière pertinente. Actuellement, c’est comme prétendre qu’il y a plus de viols à Oslo que partout ailleurs dans le monde, alors qu’en réalité, il s’agit simplement d’une sensibilisation différente en fonction du contexte. Actuellement, la position féministe considérant qu’il y a plus de femmes violée, agressées sexuellement ou battues, que d’hommes, repose sur la position d’extrême droite prétendant qu’il y a plus de viols à Oslo qu’ailleurs. Ces chiffres peuvent être utiles dans l’absolu, mais ne sont pas comparables avec d’autres chiffres obtenus dans un contexte différent. Or, hommes et femmes vivent dans un contexte totalement différent concernant les violences conjugales et sexuelles.


Article suivant

Dans l’article suivant, je vous propose d’introduire l’article n°5 via une explication de mon vécu strictement personnel. L’article n°5 sera moins personnel et plus factuel.

Sources

Enquêtes CVS

Rapport d’enquête « Cadre de vie et sécurité » 2019
Certaines informations ne sont trouvables qu’au sein des .pdf publiés par l’ONDRP, qui n’existe plus aujourd’hui. Je n’ai pas trouvé de liens accédant à tous les pdf et les liens fournis dans ma vidéo portant sur ce sujet ne sont plus valides. Cependant, vous pouvez y voir toutes les captures d’écran montrant d’où je tire mes informations. Vous pourrez consulter les rapports concernant les années 2016, 2017 et 2018 ici : INHESJ
Les données concernant la gendarmerie sont disponibles dans les publications de l’ONDRP.

Enquête VIRAGE

« Enquête Virage et premiers résultats sur les violences sexuelles », Debauche, Lebugle, Brown, et al., Ined, Collection : Documents de Travail, n°229 (2017)

Conscientisation

« Men’s acknowledgment of their sexual victimization experiences », Artime, McCallum, & Peterson, Psychology of Men & Masculinity 15(3) (2014).
« Accuracy of adult recollections of childhood victimization, Part 2: Childhood sexual abuse », Widom & Morris, Psychological Assessment 9(1) (1997)

CDC

Rapport pour 2010 : Black, M.C., Basile, K.C., Breiding, M.J., Smith, S.G., Walters, M.L., Merrick, M.T., Chen, J., & Stevens, M.R. (2011). The National Intimate Partner and Sexual Violence Survey (NISVS): 2010 Summary Report. Atlanta, GA: National Center for Injury Prevention and Control, Centers for Disease Control and Prevention.
Rapport pour 2011 : Breiding, Matthew & Smith, Sharon & Basile, Kathleen & Walters, Mikel & Chen, Jieru & Merrick, Melissa. (2014). Prevalence and Characteristics of Sexual Violence, Stalking, and Intimate Partner Violence Victimization – National Intimate Partner and Sexual Violence Survey (NISVS): 2011 Surveillance summaries. Atlanta, GA: National Center for Injury Prevention and Control, Centers for Disease Control and Prevention.
Rapport pour 2010-2012 : Smith, S.G., Chen, J., Basile, K.C., Gilbert, L.K., Merrick, M.T., Patel, N., Walling, M., & Jain, A. (2017). The National Intimate Partner and Sexual Violence Survey (NISVS): 2010-2012 State Report. Atlanta, GA: National Center for Injury Prevention and Control, Centers for Disease Control and Prevention.
Rapport pour 2015 : Smith, S.G., Zhang, X., Basile, K.C., Merrick, M.T., Wang, J., Kresnow, M., Chen, J. (2018). The National Intimate Partner and Sexual Violence Survey (NISVS): 2015 Data Brief – Updated Release. Atlanta, GA: National Center for Injury Prevention and Control, Centers for Disease Control and Prevention.


Une réponse à “Introduction à l’anti-féminisme (Partie III) : La victimation des hommes”

  1. Difficile d’imaginer (même si ça se produit réellement) que des hommes soient obligés sous la contrainte physique de pénétrer leur pénis dans des femmes. Comment ? Par contre les violences non-sexuelles ça c’est une évidence. J’ai assisté à une scène entre un type que je connaissais (une connaissance on va dire) et son ex-compagne. Elle la littéralement tabassé, coups de poings, mise à terre et coups de pieds….Hallucinant, c’était assez rapide (une minute environ) mais très intense et franchement je suis resté bouche bée sans rien faire….Si ça avait duré je serais probablement intervenu. A noter que la femme avait un gros avantage physique sur l’homme (petit et boiteux) alors qu’elle était vraiment costaud…

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