La vérité sur l’affaire Darmanin

La vérité sur l’affaire Darmanin

La déferlante de pétitions, d’articles de presse et de jérémiades féministes a fini par nous pousser à mener l’enquête : qu’a donc fait Darmanin pour mériter une telle levée de boucliers ? Cet article se propose de résumer les faits et de donner quelques pistes d’interprétation de ce qui ressemble fort à un cas d’école de fausse accusation.

Commençons par rassurer nos lecteurs réguliers : nous n’avons aucunement l’intention sur ce site de promouvoir G. Darmanin pour son œuvre politique. Ce n’est pas le sujet. Nous n’aborderons pas non plus une plainte de 2015 d’une habitante de Tourcoing classée sans suite en 2018.

Gérald Darmanin en 2017 – Gezelin GREE

Les faits rien que les faits

Résumons les faits pour nos lecteurs, à partir de l’article de 20minutes qui donne un bon aperçu de la situation. L’hypothétique viol s’est déroulé en 2009. A l’époque Darmanin a 26 ans, son accusatrice (S. Spatz, de son vrai nom O. Patterson) 37.

Avant de préciser le déroulement de cette soirée, donnons brièvement le pedigree de son accusatrice. O. Patterson a exercé pendant plusieurs années une activité de ‘call-girl’. Elle a été condamnée en appel à 10 mois de prison avec sursis et 15000 euros de dommages et intérêts pour chantage et harcèlement sur son ex-petit-ami/client, en 2005. On trouvera dans le JDD les détails de ses procédés visant à extorquer de l’argent ou des cadeaux à son “petit-ami” de l’époque. Notons aussi qu’elle disparaît dès 2004 et ne se présentera jamais ni à la Police ni à son procès et prétendra par la suite n’avoir jamais fait appel…

Revenons en 2009. A en croire son avocate, O. Patterson cherche à faire supprimer sa condamnation de 2005 et contacte de nombreux hommes politiques pour obtenir leur aide. Elle fait la rencontre de G. Darmanin qui lui promet de l’aider mais lui demande en contrepartie de l’accompagner dans un club libertin. O. Patterson accepte, de même qu’elle acceptera de rejoindre Darmanin dans son hôtel après la soirée. Et c’est dans cette chambre d’hôtel que O. Patterson affirme avoir été violée.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, O. Patterson ne portera pas plainte dès le lendemain mais 8 ans plus tard. Sa première plainte donne lieu à 4 convocations des enquêteurs pour l’interroger. Elle ne se rendra à aucune de ces convocations et par conséquent sa plainte sera classée sans suite.

Pourtant, elle redépose une plainte en 2018 qui débouchera sur un non-lieu ainsi motivé : “Les auditions menées n’ont pas permis d’établir l’absence de consentement”. Elle décide alors de saisir un juge, procédure qui débouche sur un non-lieu mais qui a été relancée le 9 Juin pour un vice de procédure.

Une interprétation Pilule Rouge des faits

Après ce docte exposé des faits, n’y allons pas par quatre chemins. Il est possible que O. Patterson regrette sa soirée en compagnie de Darmanin ou qu’elle trouve intérêt à la regretter. Il est en revanche peu vraisemblable que son consentement ait été bafoué.

Commençons par rappeler que si Darmanin pouvait à cette époque encore avoir quelques illusions sur les femmes (et encore…), Patterson n’en avait visiblement aucune. L’innocente qu’on nous présente avait 37 ans sonnés et quelques années d’expérience dans les rencontres tarifées.

On voudrait ainsi nous faire croire qu’à son âge et avec son passé, elle accepta d’accompagner Darmanin dans un club libertin sans se douter de la suite logique des événements. On voudrait nous faire croire qu’après cette dite soirée, elle décida de le suivre dans sa chambre d’hôtel sans jamais se douter de ses intentions… Tout cela n’a aucun sens !

Notons aussi combien cette plainte pour viol apparaît opportunément en 2017 lorsque Darmanin devient Ministre. La magie de la coïncidence a quelque chose de frappant. Surtout quand la plaignante attend 8 ans pour se décider à pousser la porte d’un commissariat. Et encore, elle ne la poussera qu’une seule fois et n’acceptera pas d’interrogatoire policier.

Le plus vraisemblable à ce stade de l’enquête et avec les éléments à notre disposition est que O. Patterson n’a jamais été victime d’un viol. Elle a fait avec Darmanin un échange “aide juridique contre soirée libertine”. Sordide, mais tout à fait légal. Devant les possibilités nouvelles qu’ouvre une plainte contre un Ministre, elle a probablement décidé d’accuser son partenaire d’un soir. Accusation d’autant plus facile qu’elle n’a jamais eu à fournir de témoignages.

Une morale MGTOW

Quitte à passer pour d’indécrottables paranoïaques, les MGTOWs répètent que chaque interaction homme/femme est porteuse de risque et que dans la société gynocentrée présente, ce risque est incontrôlable. Il est impossible de se prémunir d’accusations apparaissant 8 ans après une histoire d’un soir.

Tout homme qui monte dans la hiérarchie sociale (par l’argent, le pouvoir, la notoriété…) vit sous l’épée de Damoclès de possibles accusations. Le cas Darmanin est à cet égard édifiant. Darmanin n’est vraisemblablement pas un enfant de chœur, c’est même possiblement un dévergondé. Soit. Mais il suffit apparemment de porter plainte sans preuve, de ne pas se rendre aux interrogatoires et d’agiter le petit monde féministe pour que des milliers de femmes défilent dans les rues en demandant justice. Inutile de préciser à nos lecteurs à quel point la chose est délétère.

L’affaire Darmanin, à la lumière des éléments à notre disposition, est un cas d’école du risque diffus qui se met en travers du chemin de chaque homme dont l’ascension attire les convoitises. Les féministes ont coutume de dire que “derrière chaque grand homme se cache une grande femme”, et bien disons plutôt que “chaque grand homme aujourd’hui doit s’attendre à voir surgir une femme de son passé pour lui demander sa part”


4 réponses à “La vérité sur l’affaire Darmanin”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.